Immobilier : le pouvoir d'achat des ménages augmente... sauf à Paris - Source :
Publié le 08/05/2013
C'est ce qui ressort des derniers chiffres du baromètre Capacim, mis en place par l'Université Paris Dauphine et le Crédit foncier Immobilier : au 3ème trimestre 2012, (le baromètre fonctionne avec le même recul que les indices des notaires), le pouvoir d'achat immobilier s'est globalement amélioré en Ile-de-France, sauf à Paris. Il progresse aussi dans quelques grandes villes de Province.
C'est sans surprise l'effet conjugué de la baisse record des taux d'intérêt depuis des mois et des premières baisses des prix. Mais tout le monde n'en profite pas de la même manière : les parisiens ont ainsi une fois de plus enregistré une légère baisse de leur pouvoir d'achat, tout comme les habitants de Marseille, Lille et Lyon (villes où le marché de l'immobilier est tendu), et en revanche il a cru à Nantes, Toulouse ainsi que dans 15 des 19 communes de la région parisienne étudiées dans Capacim.
Les opérateurs du baromètre expliquent que le pouvoir d'achat immobilier des ménages est établi pour un bien correspondant à leur besoin et compte tenu de leur structure familiale. Il intègre quatre facteurs : taux de chômage, revenu des ménages, taux d'intérêt de crédit et prix de l'immobilier. Au troisième trimestre 2012, la baromètre a constaté notamment que l'évolution des revenus était resté faible mais positive.
A Paris, la part des ménages parisiens ayant la capacité d'acquérir un logement correspondant à leurs besoins au troisième trimestre 2012 (les ménages dits "éligibles" à l'achar) s'établit à 43,0% contre 43,3% au trimestre précédent : environ 38.600 ménages franciliens supplémentaires se retrouvent ainsi exclus du marché de l'accession dans la capitale. Cette érosion touche toutes les catégories socio-professionnelles, à l'exception de celle des artisans, commerçants et professions libérales, demeurée stable, selon les opérateurs du baromètre.
Par contre, en Ile-de-France, le taux de ménages éligiblesa augmenté à Neuilly-sur-Seine (+11%), Enghien-les-Bains (+5,6%) et Vincennes (+3,2%). Il a baissé toutefois de 16% à Saint-Mandé dans l'Est de Paris...
Le taux de ménages éligibles est cependant de 33,9% à Neuilly-sur-Seine, tandis qu'il est de 73,5% à Evry... En province, il s'établit à 70,2% à Nantes, 67,9%à Toulouse, 65,3% à Bordeaux, 60,3% à Lyon, 53,9% à Lille, et seulement à 47,8% à Marseille !
C'est sans surprise l'effet conjugué de la baisse record des taux d'intérêt depuis des mois et des premières baisses des prix. Mais tout le monde n'en profite pas de la même manière : les parisiens ont ainsi une fois de plus enregistré une légère baisse de leur pouvoir d'achat, tout comme les habitants de Marseille, Lille et Lyon (villes où le marché de l'immobilier est tendu), et en revanche il a cru à Nantes, Toulouse ainsi que dans 15 des 19 communes de la région parisienne étudiées dans Capacim.
Les opérateurs du baromètre expliquent que le pouvoir d'achat immobilier des ménages est établi pour un bien correspondant à leur besoin et compte tenu de leur structure familiale. Il intègre quatre facteurs : taux de chômage, revenu des ménages, taux d'intérêt de crédit et prix de l'immobilier. Au troisième trimestre 2012, la baromètre a constaté notamment que l'évolution des revenus était resté faible mais positive.
A Paris, la part des ménages parisiens ayant la capacité d'acquérir un logement correspondant à leurs besoins au troisième trimestre 2012 (les ménages dits "éligibles" à l'achar) s'établit à 43,0% contre 43,3% au trimestre précédent : environ 38.600 ménages franciliens supplémentaires se retrouvent ainsi exclus du marché de l'accession dans la capitale. Cette érosion touche toutes les catégories socio-professionnelles, à l'exception de celle des artisans, commerçants et professions libérales, demeurée stable, selon les opérateurs du baromètre.
Par contre, en Ile-de-France, le taux de ménages éligiblesa augmenté à Neuilly-sur-Seine (+11%), Enghien-les-Bains (+5,6%) et Vincennes (+3,2%). Il a baissé toutefois de 16% à Saint-Mandé dans l'Est de Paris...
Le taux de ménages éligibles est cependant de 33,9% à Neuilly-sur-Seine, tandis qu'il est de 73,5% à Evry... En province, il s'établit à 70,2% à Nantes, 67,9%à Toulouse, 65,3% à Bordeaux, 60,3% à Lyon, 53,9% à Lille, et seulement à 47,8% à Marseille !