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Acheter un bien lorsque l'on est en retraite

Publié le 13/05/2016

Une fois à la retraite, vous souhaitez changer de mode de vie, et donc de lieu de résidence ? Quoi de plus naturel !

 

 

Les raisons pour changer de toit sont nombreuses : l’envie de vivre dans un environnement paisible, de revenir dans sa région natale ou d’enfance, de chercher un climat plus doux ou encore se rapprocher de ses enfants. Autant de bonnes raisons qui ne doivent pas occulter que cet achat sera peut-être le dernier. Alors autant le choisir avec soin, surtout le plus confortable et le plus accessible possible. Revue des détails qui ont leur importance.

 

Soignez la localisation

L’envie de vous retrouver dans un endroit calme après des années de vie agitée en ville, vous titille ? Mais parcourir plusieurs dizaines de kilomètres en voiture pour faire ses courses, se balader ou aller voir des amis ou de la famille est une chose. Effectuer ces mêmes déplacements lorsque l’on est fatigué(e), malade ou physiquement diminué(e), devient ensuite problématique, voire impossible avec l’âge. Autrement dit, mieux vaut éviter d’élire domicile à la campagne ou en montagne dans un coin reculé ou isolé.

Mieux vaut choisir une situation géographique à proximité des commerces, des pharmacies, des médecins, des hôpitaux et bien sûr des moyens de communication et des transports (transports en communs, autoroutes, gares, aéroports, etc.) Ces dessertes permettront de continuer à se déplacer dans le secteur ou beaucoup plus loin même si un jour l’on ne peut plus conduire pour des raisons médicales (problème de vue, de réflexes, etc.).

 

 

Anodines lorsque l’on est en bonne santé, les qualités propres d’un bien vous permettront d’y vivre plus âgé(e) sans problème. S’il est bien agencé, vous pourrez un jour y vivre moins mobile, handicapé(e), invalide ou dépendant(e). Evitez les appartements en duplex ou les maisons avec trop de niveaux. Visez plutôt les logements en rez-de-chaussée, éventuellement ceux en étages mais avec un ascenseur (proscrivez les demi étages) ou bien encore les maisons de plain pied.

Choisissez des salles de bains (de préférence avec douche sans marche) proches des chambres, faciles d’accès (encadrement large des portes) et avec de préférence des entrées et des couloirs spacieux.

Si vos moyens financiers vous le permettent, prenez une pièce en plus. Elle fera office de bureau, de salle de télévision ou même de chambre d’amis. Puis le jour où votre santé sera moins bonne, elle pourra se transformer en chambre pour loger une personne qui viendra à votre domicile pour vous assister dans vos tâches quotidiennes.

 

 

 

Vivre dans une résidence senior

Pour éviter tous les tracas de la vie quotidienne et ne pas se retrouver seuls, certains couples ou personnes seules choisissent de s’offrir unehabitation dans une résidence pour seniors non médicalisée.

Au programme, un club house, des activités culturelles, des services à la carte (restauration, coiffeur, etc.). Le tout dans un environnement sécurisé avec une ambiance conviviale.

Ces avantages ne doivent pas occulter le montant des charges de copropriété qui peuvent parfois être assassines. 

 

En savoir plus sur les "Résidences pour Séniors"

 

 

Une assurance crédit à dénicher

Acheter à 60 ans ou plus n’est souvent pas une mince affaire. Si vous êtes solvable et disposez d’une capacité d’endettement, l’obtention du crédit est jouable. En revanche, c’est l’assurance décès invalidité qui risque de coincer. Pour des raisons de santé liées à l’âge (diabète, maladie cardiaque, obésité, etc.), les banquiers refuseront de vous assurer avec leur "contrat groupe" affichant des tarifs plutôt économiques. Il faudra alors se tourner vers les "contrats individuels" des compagnies d’assurance.

Au-delà de 60 ans et de 250 000 euros de crédit, ces dernières exigeront de réaliser une batterie d’examens médicaux.

Vous êtes assurable ? Alors vous paierez une prime 2 à 5 fois plus chère que celle d’une couverture standard.

Si au contraire, vous présentez un risque aggravé de santé, les assureurs ne se bousculeront pas pour vous faire une offre. Vous serez coincé(e) pour acheter. Or, sans couverture, pas de crédit !

Pour les épargnants dotés d’un patrimoine important, il reste une dernière martingale : le nantissement. Donner en gage un contrat d’assurance vie ou d’un portefeuille de placements mobiliers en cas de pépins est apprécié des assureurs.

 

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